La demande actuelle faisant du corps le support visible de son individualité concerne directement (bijoux dentaires) et indirectement (piercings intra-buccaux) le médecin-dentiste.
Les « bijoux dentaires » sont disponibles dans le commerce dentaire. Ils intéressent surtout des adolescentes ou des jeunes femmes. Le médecin-dentiste procède au collage du bijou en surface de la dent afin d’éviter une perte irréversible de tissu. L’avantage est de pouvoir le déposer sans dégât majeur quand on a choisi de s’en séparer.
La mise en place d’un bijou dans une cavité spécialement réalisée à cet usage lèse un tissu sain et fait courir le risque d’une lésion pulpaire avec toutes les complications qu’elle peut entraîner (pulpite ou nécrose). Elle n’est de ce fait pas conseillée.
En plus d’éventuelles infections les piercings de la langue sont maintenant bien connus pour provoquer des pertes gingivales et osseuses irréversibles au niveau des incisives inférieures principalement. Des fractures de cuspides dentaires ont été aussi documentées.
Il s’ensuit que le médecin–dentiste ne peut avoir à cet égard qu’une position extrêmement réservée.